« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


samedi 2 novembre 2013

(7/7) Charte québécoise: Le Québec à la croisée des chemins

Pour conclure...

(Multiculturalisme et mondialisme : l'échec sans frontières)


«La nature d'une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion. Notre civilisation est incapable [aujourd'hui] de construire un temple ou un tombeau. Elle sera contrainte de trouver sa  valeur fondamentale, ou elle se décomposera. »


- André Malraux

Plusieurs de nos beaux esprits, afin de justifier les infinis mérites du multiculturalisme n'hésitent pas à reprendre la grande Rome Antique comme exemple : ville cosmopolite par excellence, chacun était accueilli, peu importe sa couleur, sa race et ses origines,et qui par son dynamisme et sa force réussit à créer une entité et un vaste empire panméditerranéen / paneuropéen qui dura des siècles ! Certes, mais ce que les beaux esprits omettent de préciser c'est qu'à Rome vous étiez accepté pourvu que vous fassiez comme les Romains : À Rome, fais comme les Romains...

En effet, l'unité et l'intégration totale au modus vivendi romain étaient primordiales. D'ailleurs, ce qui causa la chute de l'Empire ne fut pas les invasions barbares (ce ne fut que les conséquences), mais bien un délitement plus pernicieux, de l'intérieur : celui des valeurs romaines, de l'honneur, de l'amour de la patrie, du respect des anciens dieux, bref ce que nous appelons la décadence. Et cette dernière, destructrice implacable des meilleures civilisations, est à nos portes.

Le multiculturalisme à tout-va, l'immigration de masse (dont le but avoué est tout simplement le remplacement des populations) ainsi que le communautarisme à grande échelle qui en découle ont rendu nos démocraties fragiles, car non adaptées aux cultures et croyances exogènes. Notre système de valeur, purement occidental et issu d'un socle commun de culture gréco-latine et d'une morale judéo-chrétienne ne fonctionnait que par et pour nous, légataires de cet héritage pluriséculaire. Pire, nos démocraties désormais « droit-de-l'hommisme », s'avèrent une arme à double tranchant favorisant avant tout l'étranger «réclamant ses droits» au détriment des peuples fondateurs et/ou assimilés totalement. 

Les civilisations "gentilles", incapables de se défendre, n'ont qu'un seul destin : disparaître ou mourir. Et ça tombe bien, car c'est exactement le but ultime de la Mondialisation : la destruction des peuples et des nations afin qu'émerge une gouvernance mondiale, régnant sur des individus apatrides et sans cohésion, le tout dirigé par une élite sans-frontiériste à la botte de l'oligarchie financière mondiale. 

Malheureusement pour les idéologues de Wall Street, Bruxelles et du Bilderberg : la Mondialisation et la gouvernance mondiale sont des chimères. Avec la ruine économique annoncée des États-Unis et l'émergence d'un monde désormais multipolaire, jamais cette gouvernance mondiale ne verra le jour. Quel prix avant de le réaliser ? Sans doute celui de la décomposition de plusieurs nations occidentales, conséquence d'une expérience ratée.

La seule et unique chose qui pourrait sauver et sauvegarder les différents peuples et nations d'Occident c'est la volonté de se défendre, le b-a-ba de sa survie. Ne pas le faire maintenant, c'est s'assurer demain de l'effondrement de notre socle civilisationnel, beaucoup plus fragile qu'on ne le croit. Depuis plus de 7000 ans, en fait depuis que l'Histoire existe, celle-ci nous enseigne que les nations naissent, croissent, connaissent l'apogée puis déclinent et meurent pour être remplacées par des nations et des peuples plus motivés, agressifs et déterminés. 

En ce qui concerne le Québec, nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins et les décisions que nous prendrons prochainement dicteront si nous nous dirigeons à marche forcée vers la « babélisation » du Québec et la « folklorisation » de notre peuple en terre d'Amérique ou, au contraire, si nous sommes en mesure de prouver à l'Histoire que nous avons encore la détermination et la volonté d'exister en tant que peuple unique ayant des valeurs, une histoire et une culture à protéger et partager.


Pour ces raisons, une Charte des valeurs québécoises forte, n'est pas simplement une option : c'est une obligation. Qu'elle soit contestée devant tout ce qui existe de tribunaux au Canada importe peu, l'important étant simplement de démontrer notre volonté et notre détermination à exister selon nos règles et nos valeurs : celles qui constituent le socle et les fondements mêmes du Québec et de sa Nation.

Source: Vigile.net
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Merci à ma soeur, Lolo, pour son aide si précieuse

1 commentaire:

  1. Un texte qui dit tout, je comprends pourquoi tu voulais absolument l’intégrer dans ton blog.

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