« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


jeudi 15 décembre 2011

Fusion ADQ-CAQ: Vive les mariés! La suite

Recyclage

Dans Le Devoir: « À force de grappiller ici et là pour former sa coalition, monsieur Legault découvrira peut-être que tous les déchets ne se transforment pas forcément en compost. »

Bien dit, monsieur Desrosiers!

*** 

Vous aimerez celle-ci:


Ou celle-ci:

De droite à gauche: madame l'Autruche, M. Deltell, M. Legault, M. Khadir; à l'arrière: M. Charest et madame Marois

mardi 13 décembre 2011

Fusion CAQ-ADQ: Deltell va de l'avant


Le chef de l'Action démocratique du Québec (ADQ), Gérard Deltell, doit annoncer aujourd'hui la disparition prochaine de son parti de l'échiquier politique québécois et le ralliement des forces adéquistes autour de la Coalition avenir Québec (CAQ).

Le chef de la CAQ, François Legault, et lui doivent officialiser aujourd'hui bras dessus, bras dessous l'annexion de l'ADQ à la CAQ au cours d'une conférence de presse à un jet de pierre de l'Assemblée nationale, à Québec.

samedi 10 décembre 2011

Entre doutes et certitudes

Nouvelles certitudes

À l’heure actuelle, le Québec est drôlement servi en partis politiques :
L’Action démocratique du Québec (ADQ) de droite et fédéraliste;
Le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition Avenir du Québec (CAQ) tous deux de centre-droite et fédéralistes;
Le Parti québécois. (PQ) de centre gauche et semi-souverainiste;
L’Option nationale (ON) de centre-gauche et indépendantiste-souverainiste;
Québec Solidaire-NPD de gauche et souverainiste-fédéraliste (bicéphale et hybride). 
Parti indépendantiste  (PI) de centre gauche et nationaliste 

Si je comprends bien, on compte alors quatre (4) partis plus ou moins fédéralistes, trois (3) partis plus ou moins souverainistes et deux (2) seuls foncièrement indépendantistes. 

J'aimerais faire une petite mise au point au sujet de l'âge de certains partis qu'on se plaît à traiter de  "vieux" partis. D'abord, le PLQ né en 1867 n'a plus grand croûtes à manger. 

Quant au Nouveau Parti Démocratique (NPD) n'a de nouveau que le changement qu'il a inspiré sous la gouverne de son chef, Jack.  Fondé en 1961, ce parti a alors maintenant ... 51 ans. 

Mais enfin, allez savoir pour pourquoi on aime tant qualifier le Parti Québécois de "vieux" parti alors qu'il n'a été fondé qu'en 1968. Ce qui en fait tout de même un jeune parti (plus jeune que le NPD, en tout cas) avec se 44 ans bien sonnés. 


 
Madame Marois

On ne peut la blâmer pour tout, mais une ombre la suit depuis longtemps  et il est difficile de cerner de quel côté du soleil, il faut s'y prendre pour la comprendre. Parfois, on a l’impression qu’elle dit une chose sortant de son hémisphère gauche et d’autres fois, de son hémisphère droit. De Jean Chrétien, on aurait dit qu'il parlait des deux côtés de la bouche, lui.

Ma question qui tue : pourquoi ne s’en prend-elle jamais à Paul Desmarais? De mémoire, il me semble qu’à maintes reprises elle aurait pu le faire, notamment lorsqu’on accusait Jean Charest de se laisser influencer par Power Corporation. Ce qui laisse un goût amer, pour ne pas dire un arrière-goût de suspicion sur la relation entre elle et l’homme tout puissant qui dirige les destinées du Québec,  via son présent Premier ministre de gouvernement.

Il est loin d’être évident que madame Marois soit en position de faire l’indépendance du Québec au moment opportun. Son aile la plus indépendantiste ne lui pardonne pas cette mollesse. Encore-là, elle n’est pas sans savoir qu’il sera difficile, sinon voire impossible même d’y songer, étant donné la situation extrêmement volatile des nations encore souveraines dans le monde actuel, mais pour combien de temps?

Doutes

Bien qu’on le souhaite, y aspire et l’espère de tous nos voeux les plus chers, il est difficile de croire qu'on puisse encore avoir une chance de devenir indépendants, puis souverains, alors qu’en ce moment  le rouleau-compresseur de l’Élite ou Nouvel ordre mondial semble plus déterminé que jamais à écraser les États-nations sous les dettes, et partant de là, dissoudre leur souveraineté au profit de celles des banques?

À mon humble avis, il faut soit porter des lunettes roses ou ne pas en porter du tout, pour croire encore possible et réalisable ce grand projet de devenir un pays dans le concert des nations, alors que l'avenir de chacune d’entre elles est présentement de moins en moins certain. 

Dommage, mais compte tenu de toutes nos peurs, nous sommes quelques décennies en retard; il est clair qu'il aurait fallu y penser bien avant, de sorte qu'on ait pu au moins en jouir pendant un certain temps ...

Espérance!

jeudi 8 décembre 2011

Autruchement parlant ...

Certaines caricatures de Garnotte me font craquer. .Les messages écrits sur  les pancartes tenues par les autruches ...

samedi 3 décembre 2011

Ministre de la Défense royale canadienne: Peter Mackay à la pêche

32 000 $ l'heure: mon revenu de l'année ...!!!

"Et avec les F-35, il ira à la chasse aux canards" dixit le pilote.

vendredi 2 décembre 2011

Les municipalités du Québec adoptent un code d'éthique


Enfin, un bonne nouvelle!

En vertu de la Loi sur l'éthique et la déontologie en matière municipale, entrée en vigueur l'année dernière, les municipalités locales et régionales de comté devaient adopter, avant vendredi, un code d'éthique applicable aux élus municipaux.

Selon le président de la Fédération des municipalités du Québec (FMQ), Bernard Généreux, c'est mission accomplie.

« La très grande majorité des municipalités ont adopté leur code. En ce qui nous concerne, [la FMQ] devait former 6400 élus d'ici juin prochain, en ce moment il y a plus de 5500 élus qui ont été formés, ça suit le rythme prévu », affirme-t-il.

Cette semaine, l'avocat et conseiller en éthique et gouvernance, qui a lui-même formé des élus, écrivait pourtant une lettre ouverte dans le quotidien La Presse soutenant que « seulement 10 % [des municipalités] possédaient [un code d'éthique] jusqu'à tout récemment ».

Il dénonce également la technocratisation de l'éthique et soutient que plusieurs élus ne sont pas favorables à cette initiative.

« Malheureusement, face à une date butoir relativement serrée, les villes n'ont pas eu l'opportunité de mettre en place une véritable démarche, se contentant d'adopter pour la grande majorité des “copier-coller” rédigés par une poignée de firmes d'avocats qui ont le quasi-monopole du secteur municipal », écrivait-il.

Le président de la FMQ n'est cependant pas de cet avis.

« C'est exagéré de dire ça, le processus est engagé à peu près partout à ma connaissance, on va y arriver », rassure-t-il en rappelant que les cours d'éthique ont créé un nouveau marché « très compétitif » de formateurs.

« Je ne sais pas si M. Riendeau est entrepreneur en éthique... », ajoute-t-il.

Le code des élus doit porter sur l'indépendance de jugement de ces derniers à l'égard des intérêts personnels, du favoritisme, de la malversation, des abus de confiance ou autres inconduites, des dons et autres avantages, de l'utilisation des ressources de la municipalité et de l'après-mandat.

jeudi 1 décembre 2011

Là où la Charité s'appelle par son nom


Première d'une série de bonnes actions du Père Libéral Québécois et de ses reines.

mardi 22 novembre 2011

Berthierville: château-fort orange à vendre ...??? Pas cher!

La députée Ruth Elle Brosseau se fait très discrète dans son comté (Berthier-Maskinongé), depuis son apparition fort médiatisée du mois de mai.  Journal de Montréal
03/07/2011 03h43 

Sondage - Le NPD perd des plumes au Québec

Le Québec a changé et les Québécois ne sont plus les gens «les gens de parole et de causerie» qu'ils étaient déjà.

J'étais sidéré de voir comment ces Québécois se débarrassaient de leur vote lors de l'élection du 2 mai dernier. D'une part, il s'agissait de constater la vitesse avec laquelle ils se sont « convertis » au parti Layton.

Quelques jours avant le passage du bon Jack à l'émission « Tout le monde en parle », les Québécois appuyaient encore en masse les candidats du Bloc. Mais soudainement, tout changeait et l'inondation orange allait se manifester dans toute son ampleur.

D'autre part, une sorte de magie mystique s'était opérée. Jack avait fait croire aux Québécois qu'ils n'avaient plus besoin d'être représentés par un des leurs à Ottawa. Sans même réfléchir ni à l'histoire des rapports du NDP-NPD avec le Québec, ni au programme de ce parti, ni même à l'identité du candidat NDP-NPD de leur circonscription, les Québécois ont alors mis tous leurs oeufs dans le panier du bon Jack.

Pour la première fois depuis les années 50, les Québécois se retrouvaient sans leader francophone à Ottawa. Il aura fallu peu de temps pour que le Canada anglais décide de lancer des roches « royales » sur le perron québécois. Depuis ce temps, le Canada remporte victoire après victoire dans cette interminable guégerre contre les valeurs et la langue des Québécois.

Il ne fallait pas être grand stratège pour prévoir ces malheurs qui allaient nous arriver. En se débarrassant de leur vote, en ne réfléchissant pas aux conséquences, même à court terme, les Québécois allaient se lancer dans la gueule du loup.

Nous n'avons plus les «gens du pays» que nous avions.

Bernard Dupuis, Berthierville
Le Devoir



***
Merci, M. (Mme) Dupuis, de Berthierville pour votre commentaire dans Le Devoir d'aujourd'hui. Comme vous avez dû être déçu, lorsque au lendemain des élections fédérales, le 2 mai dernier,  vous avez pris conscience du geste à peine croyable qu'ont posé vos compatriotes dans votre circonscription.

Je vous comprends de regretter ce geste aussi étourdi qu'irresponsable de leur part.  Quatre ans sera long ... et bien de l'eau coulera sous les ponts d'ici qu'on puisse remettre les choses en place. Si jamais cela s'avère encore possible.

En souhaitant qu'une prochaine fois, chaque citoyen de cette circonscription (et de toutes les autres qui ont voté "orange"à majorité) réfléchisse deux secondes au lieu de partir en peur comme des poules sans tête*
et suivre la mode des "colériques" du moment.

*(L'expression n'est pas de moi, mais elle vaut son pesant d'or)

Le Devoir   ICI
 

lundi 14 novembre 2011

Souveraineté: Legault était dans le camp des impatients, selon le PQ


Avant de quitter la politique en juin 2009, François Legault affichait son impatience de faire du Québec un pays, selon le député péquiste Nicolas Marceau.

Ce dernier, un économiste de formation, a bien connu le chef de la Coalition pour l'avenir du Québec durant les années 2000, à l'époque où M. Legault préparait son «Budget de l'An 1», paru en 2005.

Lors d'une entrevue à La Presse Canadienne, il a dit être estomaqué par la conversion de M. Legault sur la question nationale, puisque ce dernier se présentait alors comme un souverainiste «aux convictions profondes», pressé de tenir un référendum quand le Parti québécois reprendrait le pouvoir.

Son document vantant les avantages d'un Québec souverain, surnommé «Budget de l'An 1», devait justement servir à accélérer les choses, en éliminant les derniers obstacles à la souveraineté, raconte M. Marceau, qui a succédé à M. Legault dans la circonscription de Rousseau, en septembre 2009.

«En 2007 et en 2008, j'ai eu des conversations avec François Legault et il était le plus pressé de tous» de faire la souveraineté, assure celui qui faisait partie des cinq experts choisis par M. Legault pour valider les données et les conclusions de son document.

«C'était pas celui qui disait: wo! wo! wo!», quand il était question de souveraineté et de référendum, illustre M. Marceau. Au contraire, selon lui, «il était très convaincu et très convaincant».

En 2003, dès que le PQ s'est retrouvé dans l'opposition, François Legault, critique en matière de finances, a réussi à convaincre son chef, Bernard Landry, de mener une étude visant à démontrer que le Québec était tout à fait viable, sur le plan financier, s'il devenait un pays.

Une première tentative péquiste de «Budget de l'an 1» avait été faite par Jacques Parizeau, en 1973, trois ans avant que les souverainistes prennent le pouvoir. L'idée consistait à éliminer les arguments de nature économique et financière que pouvaient brandir les fédéralistes pour nuire aux souverainistes.

Au terme de 18 mois de travaux, M. Legault a publié en mai 2005 le résultat de son étude, intitulée «Finances d'un Québec souverain», un document d'une cinquantaine de pages.

Sa conclusion: en éliminant les chevauchements et en rapatriant tous les impôts et taxes versés à Ottawa, le Québec souverain pourrait engranger des surplus de l'ordre de 17 milliards $ en cinq ans, dégageant du coup «une importante marge de manoeuvre budgétaire».

M. Legault en concluait que non seulement le Québec souverain était financièrement viable, mais que son appartenance au Canada constituait un handicap sérieux.

«Dans l'état actuel des choses, les gouvernements provinciaux au Québec sont presque réduits à l'impuissance. La situation ne s'améliorera pas dans un avenir prévisible. Les chiffres sont implacables. Les gouvernements de la province de Québec, quelle que soit leur couleur politique, vont continuer à marcher sur la corde raide», écrivait-il, en préface de son document.

Déjà, à l'époque, sa priorité était l'éducation et il ne voyait pas non plus comment le Québec pouvait s'attaquer aux problèmes, dont ceux du décrochage scolaire et d'un accès égal pour tous, sans être un pays souverain.

«Il est difficile de concevoir comment ce projet pourra voir le jour tant que le Québec ne disposera ni des moyens ni de la liberté pour faire ses propres choix», écrivait-il.

Aujourd'hui à la tête de la Coalition pour l'avenir du Québec, qui annonce lundi son plan d'action à Québec, M. Legault croit pouvoir respecter ses engagements, tout en dirigeant une province.

Il ne parle plus de souveraineté et exclut d'emblée, au moins pour une décennie, tout référendum sur la question, ouvrant ainsi toute grande la porte de sa coalition aux fédéralistes.

«Si le Québec était ingouvernable, il y a quatre ans, en tant que province, parce qu'il nous manquait la moitié de nos outils, c'est difficile de comprendre que tout d'un coup ce soit devenu possible», commente Nicolas Marceau, qui a été associé dès le début au projet de «Budget de l'An 1» et s'explique encore mal le «mystérieux» parcours de son prédécesseur sur la question nationale.

Le choix offert aux Québécois, lors de la prochaine élection, sera donc clair, écrivait encore M. Legault en 2005: «La population du Québec aura alors à trancher entre deux scénarios: celui de la province de Québec privée des moyens et des leviers décisionnels pour son développement et celui d'un Québec souverain qui aura la marge de manoeuvre et la liberté politique nécessaires pour se doter d'un projet de société crédible et emballant, celui d'un pays plus prospère et plus solidaire

Par ailleurs, l'arrivée du parti de François Legault ne laisse pas le PQ indifférent. Trois députés péquistes - Bertrand St-Arnaud (Chambly), Martine Ouellet (Vachon) et Carole Poirier (Hochelaga-Maisonneuve) - ont tenu une conférence de presse, dimanche, pour dire aux électeurs qu'ils doivent se méfier du «mirage» François Legault.

***
Qu'a bien pu manger  ce politicien pour changer aussi radicalement son capot de bord? La seule nourriture qui rend fou-gueux un tel cheval de Troie, c'est l'avoine, à mon avis. 

mercredi 9 novembre 2011

Jean-Martin Aussant dévoile le programme d'Option nationale




La Presse canadienne - Le nouveau parti Option nationale, du député Jean-Martin Aussant, propose de prendre le plein contrôle de la gestion de tous les impôts, lois et traités du Québec, et ce, avant même qu’il ne devienne souverain.
Le député de Nicolet-Yamaska, qui a quitté le Parti québécois en juin dernier, a présenté hier à Montréal une plateforme en 64 points décrivant ce que sa formation entend faire si elle prend le pouvoir.

Selon lui, il est possible d’agir en État souverain avant le fait. « Tout ce qui est payé en taxes, impôts ou contributions diverses sur le territoire québécois serait géré par le gouvernement du Québec », a-t-il expliqué, faisant état d’une économie potentielle de 800 millions de dollars pour cette seule démarche. « Dans le court terme, [le gouvernement fédéral] recevrait du gouvernement du Québec ce qu’il a à recevoir pour les services qu’il nous rend. »

Ce rapatriement unilatéral de pouvoirs serait suivi de la préparation d’une constitution qui serait soumise à un référendum, constitution dans laquelle on retrouverait une déclaration de souveraineté et dont l’adoption signifierait en soi que le Québec devient un État souverain. Il ne serait donc pas question d’un référendum sur la souveraineté mais bien d’un référendum sur une constitution dont l’adoption se traduirait par une déclaration de souveraineté.

Nationalisation

Sur le plan économique, Option nationale entend nationaliser les ressources naturelles afin que l’État soit le maître d’oeuvre de leur développement, mais en collaboration avec le secteur privé pour l’exploration et l’exploitation. Son parti propose également de créer une Banque du Québec, qui agirait comme guichet unique regroupant les différents outils publics de développement économique.

En matière d’éducation, Option nationale se range du côté de la gratuité scolaire à tous les niveaux, dont l’université, et propose une révision du financement des réseaux d’éducation francophone et anglophone, estimant que ce dernier reçoit une part disproportionnée d’argent public compte tenu de son poids démographique.

Plusieurs propositions tournent autour du renforcement de la loi 101 et du fait français. En matière institutionnelle, Option nationale prône un mode de scrutin proportionnel, des élections générales à date fixe, et un financement entièrement public des partis politiques pour mettre fin au trafic d’influence.

Source
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/335650/jean-martin-aussant-devoile- (...)
*** 
Attendons de voir ce que les ex-pères (lire ici les experts) auront à dire.

mardi 1 novembre 2011

Pauline Marois: entre les sondages et son charisme


Mise à jour 

Hier, c'était dans le cadre de l'Assemblée générale annuelle du Parti de Richelieu que la chef du Parti Québécois, Pauline Marois, s'est adressée aux membres et invités présents pour l'occasion.
 
Mais si l'on se fie seulement à ce que l'on entend et veut bien nous faire croire,  et tout dépendant de la profondeur de nos convictions bien ancrées à ce sujet,  rester sur nos positions,  on peut toujours et encore douter de son charisme et croire que quelqu'un d'autre, aujourd'hui, Gilles Duceppe,  pour en nommer un,  peut aisément la remplacer.Tous les goûts sont dans la nature. 

Mais savez-vous d'où ça vient qu'on veuille se débarrasser ainsi de Pauline Marois? M'a vous le dire dret là.  Les premiers mouvements de la vague orange du 2 mai dernier ont été ressentis à partir d’un sondage, à la méthodologie non scientifique, pistonné par La Presse qui en a d’abord fait sa une et, ensuite, son "lead" pendant plusieurs jours.

Aujourd’hui, les sondages sont devenus des armes aux mains des médias pour travailler la société en fonction des idéologies qu’ils professent et des choix politiques qu’ils promeuvent.

Il y a un dénominateur commun à tous ces sondages. Ils incrustent dans la population l’idée que la politique se réduit à la réalité des chefs.

Aujourd'hui, les sondages visent à divertir, au sens précis du terme : détourner, distraire, amuser.  Et on pourrait rajouter: à détruire aussi bien qu'à favoriser.

Faque comme dirait Fred Pellerin ... D'où vient le fait, qu'encore en juin dernier Pauline Marois qui était au plus haut dans les sondage,  et que depuis ce temps on veut s'en débarrasser pour la remplacer?  À qui profite tout ça? Je ne nomme personne, ce n'est même pas nécessaire. 

La chef, d'abord ...! 
Le parti, ensuite ...! 
Et l'idéologie de ce parti, en l'occurrence, l'indépendance,  enfin ...! 


En dépit de tout cela, je vous invite  à écouter la vidéo intégrale de cette allocution de madame Marois, et jugez par vous-mêmes de son charisme. Pour une fois qu'on a l'occasion de l'entendre.
 




En italique Gérald Larose

jeudi 20 octobre 2011

La «patente à gosses»! Comment la traduire?

À part mon vieil  équipement de golf  dépareillé - genre mickey mouse - je n'ai rien trouvé d'autre que ce véhicule de camping pour illustrer concrètement une patente à gosses ...
Cela pour vous dire que je n’en finis plus d’avoir la strap à terre avec ce diable de Charest. Un vrai sac à malice cet homme de sac et de corde, qui s’est mis dans la tête d’avoir notre peau. 

Depuis longtemps qu’il met la main dedans, il nous appris avec le temps qu'il avait plus d’un tour dans son sac. Avec celui qu’il nous a sorti hier soir, il a voulu nous faire croire que l’affaire était dans le sac. Vous auriez compris que je parle de cette commission d’enquête sur ... quoi donc? Je ne m'en souviens plus! 

Ah! oui, la patente à gosses. C'est Antoine Robitaille du Devoir qui s'y est intéressé. Merci, M. Antoine. 

Sauf qu’il faut le faire comprendre maintenant aux médias anglophones qui ont peiné il y a deux semaines à traduire une expression vulgairissime du ministre Norm MacMillan, «grosse criss», lancée à l'adéquiste Sylvie Roy. 

Moi: À retenir tout de suite : Entre nous, les femmes, au moins, elle, a des couilles ... Et elle n’est pas la seule. Mais, on parlera de ça une autre fois.


Bon, mais le péquiste Stéphane Bergeron, lui, il a suscité sans doute quelque mots et maux de tête avec l'expression qu'il vient d'utiliser: «patente à gosses». C'est la manière dont il décrit ce que le gouvernement Charest a annoncé hier soir, soit une genre-sorte-de-commission-d'enquête-non-ou-à-moitié-publique.

Et vous, lecteur, lectrices qui connaissez bien l'anglais et le «français québécois», comment traduiriez-vous en anglais «patente à gosses»?

Pour vous aider, voyez comment Lionel Meney, dans son Dictionnaire québécois-français (Guérin, p. 1264), définit l'expression en question : «Se dit de quelque chose dont on se demande à quoi ça sert; de quelque chose de mal fait, d'inefficace. Un drôle de bidule; un truc à la noix, un machin à la mords-moi le nœud; usine à gaz.»

Au moment d'écrire ces lignes, un collègue du Soleil, Simon Boivin, fait irruption dans les bureaux de Mots et Maux™ et demande si le «gosse» de «patente à gosses» fait référence à l'expression argotique signifiant «enfant» ou la version du joual désignant le «testicule».

Mots et Maux™ lui répond avoir l'impression que le sens dans lequel Stéphane Bergeron utilise le terme est clairement le second. Commentaire de Boivin : «Alors M. Charest pourra dire que ce qu'il a annoncé a des couilles!» Et je vois, lecteur, lectrices la réflexion qui te vient à l'esprit: «Le Soleil brille, vraiment.»


Si les commentaires des lecteurs, lectrices vous intéressent Le Devoir

jeudi 13 octobre 2011

La victoire cachée de Ségolène Royal




Malheur aux vaincus. C'est, on le sait, la règle qui prévaut partout dans les sociétés humaines. Le perdant est piétiné, déchiqueté façon puzzle, exilé. Partout ? Pas au PS en tout cas, qui se révèle un havre de fraternité et de camaraderie, où l'on n'entend dans les bouches des uns et des autres que les mots de rassemblement, ce qu'il faut traduire, toute pudeur mise à part, par amour réciproque. 

Le PS nous offre une formidable leçon d'humanité. Ce n'est pas Ségolène Royal qui dira le contraire. Sévèrement battue au premier tour des primaires et très affectée par cette défaite, elle aurait pu s'attendre à une curée. L'occasion était belle : depuis le temps qu'elle embêtait tout le monde avec son charisme et ses idées iconoclastes, depuis le temps qu'on la détestait, qu'on la méprisait, qu'on la traitait d'idiote sinon de folle, enfin, elle était à terre, à portée de pieds.

Émouvant en diable
Mais non, ce ne sont qu'amour, compassion et estime qui se manifestent à son endroit. Laurent Fabius qui l'écrasait de son arrogance et de son sexisme se précipitait le premier (radiophoniquement) à son chevet pour lui prendre le pouls, tapoter ses joues et l'assurer de son indéfectible soutien. Émouvant en diable. 

Martine Aubry, François Hollande, jetant à la rivière la rancune qu'ils pourraient légitimement avoir vis-à-vis de celle qui les a traités respectivement de tricheuse et de mollasson, disent à quel point Ségolène Royal reste importante, et c'est d'ailleurs un poste d'importance qu'ils lui promettent tous deux.

Tout cela, encore une fois, fait chaud au coeur et contredit cette idée toute faite que la politique serait un jeu impitoyable où il ne s'agirait que de combattre l'autre à défaut de le tuer. Ségolène Royal, au fond, et malgré elle, a révélé au PS sa vraie nature, toute de charité. C'est pourquoi, malgré les apparences, elle est la grande gagnante des primaires et reste la madone du PS.

Le Point.fr

mardi 27 septembre 2011

Comment se débarrasser de Jean Charest

 
Au départ, personne ne voulait de Jean Charest à Québec. Jean Charest lui-même n’était pas intéressé à devenir chef du Parti libéral et premier ministre du Québec. John Charest, de son vrai nom, rêvait de devenir premier ministre du Canada. Mais le Canada anglais en a décidé autrement. Dans les années qui ont suivi le référendum volé de 1995, les groupes économiques qui dictent la politique canadienne en finançant les carrières des politiciens ont jugé qu’il était le seul capable de défendre la feuille d’érable rouge dans le cas d’un nouveau référendum.

Charest ne voulait rien savoir. Les puissances de l’argent pour l’amadouer ont dû lui octroyer un généreux subside secret pour qu’il accepte de prendre la tête du Parti libéral du Québec. Le fait qu’il soit conservateur n’avait aucune importance, pour ceux qui l’achetaient. Il était Canadian ! Libéral, conservateur c’est du pareil au même pour l’élite économique canadienne. Quant aux mafieux, aux magouilleurs et aux opportunistes qui constituent le parti libéral, seul compte le pouvoir et ses possibilités d’enrichissement. S’il faut Charest, on prend Charest. Capiche ?

Ce cloaque qu’est le PLQ, jouit d’un avantage exceptionnel sur toutes les autres formations politiques québécoises. Il est assuré, maintenant et pour toujours, de l’appui inconditionnel des anglos et des allos, et en particulier des Italiens et des juifs. À partir de cette base en pleine expansion, il a de bonnes chances d’obtenir une pluralité suffisante de votes pour gouverner dans la mesure où la majorité francophone divise son allégeance entre plusieurs partis.

Voilà comment nous avons eu Charest.

Dès que Charest a été porté au pouvoir, la mafia italienne qui contrôle des pans entiers de l’industrie et des syndicats de la construction a pris en main la gestion de l’État dans les secteurs les plus profitables pour ses activités. Les secteurs corruptibles intéressants du niveau municipal étaient déjà sous sa férule.

Un ancien de la GRC, qui eut à travailler dans des enquêtes internationales avec la police italienne, m’a dit récemment que la mafia avait autant d’influence au PLQ et dans l’industrie de la construction du Québec que dans les institutions semblables en Sicile.

Certains lancent des appels aux députés, encore honnêtes, du parti libéral pour qu’ils se révoltent contre Jean Charest. Entre les principes, la droiture, l’honnêteté, la fidélité à son serment de député et la concussion et le pouvoir, les élus libéraux ont choisi il y a longtemps. Il n’y a plus de gens sans reproches dans ce parti. Le Parti libéral du Québec a les allures d’une association de malfaiteurs. Ses députés et ses membres sont maintenant au minimum des complices après les faits qui profitent des produits de la criminalité.

Voilà où nous en sommes rendus.

La seule façon maintenant de chasser Charest du pouvoir est de faire appel aux agents et aux officiers intègres des services policiers qui enquêtent sur cet amas d’immondices rouges sur lequel trônent quelques parrains pluri-millionnaires :
Le système de justice est bloqué. Votre intégrité et votre probité sont en cause. Jamais vos enquêtes ne vont aboutir si vous vous en tenez aux règles et aux procédures normales. Si vous avez vraiment à cœur vos responsabilités sociétales, il faut que vous alliez au-delà de la loi.
La seule façon de vous assurer que justice soit faite est de transmettre des informations compromettantes aux médias d’information. L’opprobre populaire. C’est une forme de justice expéditive, mais c’est la seule qu’il nous reste.
Suivez l’exemple de votre courageux collègue qui a coulé le document Duchesneau. Nous avons besoin que cinq, dix, vingt d’entre vous lui emboitent le pas.
Il en dépend de vous de nous débarrasser de Charest et du PLQ.

Normand Lester
mercredi 21 septembre 2011
Vigile.net

lundi 29 août 2011

Dans L'Actualité: Le plan Marois pour relancer le PQ

La crise qui secoue le Parti québécois met sa chef en colère. Mais Pauline Marois n’entend pas baisser les bras. Elle a livré à L’actualité son plan pour relancer le parti : proposer aux Québécois des changements majeurs, tout en disant à ceux qui sont pressés de faire la souveraineté qu’il faut prendre acte du contexte actuel.
Les assemblées citoyennes que Pauline Marois entend mener dans les prochaines semaines (et qui ont commencé à Trois-Rivières mardi soir) ne sont que la pointe de l'iceberg. La chef du Parti québécois a un plan pour rallier les Québécois autour de son parti en vue des prochaines élections.

Mme Marois reconnaît que le contexte politique est particulier au Québec actuellement, alors que les sondages montrent une forte avance d'un parti qui n'existe pas, celui de François Legault, et une chute marquée du PQ, en crise depuis le mois de juin, lorsque cinq députés ont claqué la porte en quelques jours.

Ces départs fracassants, combinés à la cinglante défaite du Bloc québécois le 2 mai dernier et à la montée de la coalition Legault-Sirois « soulèvent de l'insécurité au sein du parti » et « ébranlent le mouvement souverainiste », avoue franchement Mme Marois, qui a accepté de donner à
L'actualité sa seule grande entrevue sur le sujet.

Elle demande aux souverainistes plus pressés, notamment ceux du Nouveau Mouvement pour le Québec (NMQ), de partir « de là où sont les Québécois ». « Il doit y avoir un changement de stratégie. On ne peut plus se comparer aux référendums de 1995 ou 1980. 

En 1995, il y avait l'échec de l'accord du Lac-Meech, la naissance du Bloc québécois. Les planètes étaient alignées. On n'en est pas là. Il faut s'engager tranquillement à préparer un référendum, mais aussi prendre acte du contexte politique actuel. Il n'y a pas un appétit délirant pour la souveraineté, même si dans les sondages, on est encore à 40-45 %. La nouveauté, c'est de ne pas attendre le référendum. »

Pour relancer son parti, elle souhaite miser sur la volonté de changement des Québécois. Et plutôt que de parler uniquement de stratégie entre souverainistes, Pauline Marois estime qu'il faut d'abord répondre à ce désir de changement si le PQ veut espérer prendre le pouvoir « et ensuite faire évoluer le projet de pays », dit-elle.


« Il faut être le plus à l'écoute possible de la population. Il faut proposer de véritables changements, pas seulement cosmétiques. Le PQ est un parti de gouvernement qui veut faire un pays. La population attend de ses partis politiques qu'ils proposent des changements. Certains vont prendre du courage », a-t-elle dit durant cette entrevue de plus d'une heure.


Mme Marois affirme qu'« il ne faut pas nécessairement changer le PQ », contrairement à ce que dit Bernard Drainville, mais plutôt « trouver des façons de faire de la politique qui nous différencie ». « J'ai une idée claire de ce qu'on peut faire dès maintenant pour faire avancer notre projet de pays. Plutôt que de discuter des moyens, parlons de l'objectif et présentons-le à la population. »

Parmi les nouveautés qu'elle propose, on note certaines plus audacieuses, comme celle de créer une Chambre des régions à l'Assemblée nationale. « Comment on peut mieux reconnaître les régions à l'Assemblée nationale, tout en respectant la démographie et le principe du "un citoyen, un vote" ? Plutôt que de rénover le Sénat à Ottawa, pourquoi ne pas l'abolir, demander de transférer les sommes au Québec et créer, chez nous, une Chambre des régions ? Mais je suis prudente, je n'ai pas encore discuté de cette possibilité avec mon caucus. »

Entreprendre des négociations avec Ottawa pour gérer l'assurance-emploi, élaborer une Constitution québécoise, proposer nouveau Plan Nord plus exigeant pour les compagnies minières et rénover les institutions démocratiques, notamment avec davantage de vote libre au Parlement (ainsi que limiter le mandat du premier ministre et des maires), sont aussi dans ses plans.

Mme Marois confie également avoir demandé de dépoussiérer certaines études sur la souveraineté, question de les remettre à jour. « On a des experts qui travaillent sur le sujet », dit-elle.


La chef du PQ affirme que sa « gouvernance souverainiste » est le seul moyen de faire avancer le Québec et le projet de pays en même temps, avec derrière elle la population. « Ce sont des gestes de gouvernement qui vont montrer que le Québec mérite d'avoir tous les outils pour s'épanouir », dit-elle.


En ce qui a trait à la crise du mois de juin, Pauline Marois avoue avoir été ébranlée. « Ça m'a blessé profondément », dit-elle.

A-t-elle pensé à démissionner? « Jamais. J'ai trouvé ça difficile. J'ai eu de la peine. Ça ma fâché. Mais j'ai une responsabilité. J'ai reçu l'appui des militants et je suis à la tête du seul parti souverainiste au Québec. Car je ne fais pas confiance à Québec solidaire, qui ne parle jamais de souveraineté, pour la réaliser

Pauline Marois avoue être en colère contre les démissionnaires, même si elle souhaite encore leur retour au bercail. « Ce sont des personnes intelligentes, qui connaissent l'action politique et savent très bien que malgré tous les mouvements et groupes de réflexion sur la souveraineté, c'est un parti politique qui doit prendre le pouvoir et réaliser la souveraineté. Là, on nuit à ce véhicule politique essentiel. »

Elle ajoute que le projet de loi 204 sur l'amphithéâtre était un prétexte : « C'était une contestation de mon leadership, même s'ils ne l'ont pas tous dit ouvertement. Pourtant, ils étaient là quand le programme a été adopté au congrès par une large majorité de militants. À l'exception de Mme Lapointe, qui a proposé des amendements, les autres ont voté pour le programme et ne m'ont jamais parlé d'un inconfort, même Jean-Martin Aussant. »

La chef du PQ reconnaît toutefois que son résultat de 93 % obtenu au congrès occulte une partie de la réalité. Que représente ce 93 %, alors ? Seulement le fait de bons organisateurs? « Non ! Il faut de bons organisateurs pour gagner des élections, mais c'est un appui réel. Dans certains cas, je suis consciente que c'est un appui stratégique, que certains ont voté pour moi afin de ne pas revivre un psychodrame interne. C'est choquant, parce que c'est arrivé quand même! Visiblement, certains n'ont jamais accepté mon leadership et ne l'ont pas dit. »


Pauline Marois affirme que le caucus est derrière elle, mais reconnaît que la tempête peut se remettre à souffler. « Je n'ai pas de crainte. Mais ça ne veut pas dire qu'il n'y aura pas des personnes qui vont se manifester de nouveau », dit-elle.

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mercredi 24 août 2011

Jack Layton: On nous inonde de pathos ...



... pour qu'on en fasse un saint. 

Le Human Interest ! Le grand cancer de l’information moderne. Déjà, au siècle dernier, ça faisait tellement rager Michel Chartrand qui y voyait là toute la superficialité de l’information contemporaine. Faut toucher les gens, à la télé surtout, les faire brailler plutôt que de les informer sur la réalité de leur société, cotes d’écoute obligent. Exit l’information factuelle qui fait réfléchir ; faut des larmes pour faire des piasses.

Depuis hier c’est exactement ce qu’on fait avec la mort de Jack Layton. On nous inonde de pathos, mais très peu d’informations. On émeut plutôt que d’informer. Comme tout le monde connait quelqu’un qui a un cancer ou qui est mort d’un cancer, comme tout le monde a la chienne face à la grande faucheuse, on peut ainsi nous geler facilement le cerveau avec du pathos, en nous cachant la scandaleuse vérité.

Retour à la réalité des faits :

Janvier 2010, Jack Layton annonce qu’il a un cancer de la prostate, un cancer relativement commun chez les hommes de son âge, un cancer curable plus de 3 fois sur 4, un cancer qui peut s’étirer sur des années, sans trop de conséquences graves, comme on a tous vu avec le Roi Mitterrand. Bref, Layton est malade, c’est sérieux, mais il encore très loin de la mort.

Mars 2011, on apprend que Layton s’est fracturé la hanche. « Un accident » qu’on nous a dit, un immense mensonge. Un homme de 60 ans, en bonne forme, qui s’entraine tous les jours, ne se fracture pas la hanche en faisant des set up !. 

C’est une autre chose évidemment si ses os sont fragilisés par un cancer des os.
Comme il a été opéré pour sa hanche et "scané" de la tête aux pieds, il devait certainement, sans aucun doute raisonnable, connaître précisément son état de santé en mars, avant le début de la campagne électorale, à savoir un cancer des os ou un cancer déjà généralisé ? (hier, Duceppe a dit que la rumeur courait, le printemps dernier, qu’il était atteint d’un cancer généralisé)

Juste après, il se lance en campagne électorale, sa sympathique canne à la main gauche, en nous cachant LA grosse histoire : il va mourir ! C’est la montée spectaculaire du bon Jack, la vague orange qui viendra chambouler tout le portrait politique au Canada :

- Le PLC, le gouvernement "naturel" du Canada, est relégué sur les banquettes arrières de l’Opposition, sa pire performance historique. Du jamais vu.
- Se faufilant entre les rouges et les oranges, le PCC rafle assez de députés en Ontario pour arracher une majorité parlementaire, sans le Québec. C’est du jamais vu.
- Le Bloc, le parti souverainiste, est complètement KO. Déroute totale. Tout le mouvement souverainiste est en crise. Le PQ est en train d’imploser.

C’est un tsunami électoral. L’an un d’un temps nouveau.

Est-ce que les Québécois et les Canadiens auraient voté pour un candidat qui n’en avait que pour quelques mois à vivre ? Poser la question c’est-y répondre. Bref, on est peut-être dans le plus gros scandale politique au Canada au 21e siècle, victimes d’une incroyable tromperie.

Alors, pour en avoir le coeur net, pour connaitre le fond de l’histoire et bien mesurer toute la tromperie, Olivia Chow, la veuve de Layton et députée aux Communes, doit rendre publique TOUT le dossier médical de Jack Layton depuis janvier 2010, depuis la première annonce de son cancer. On doit savoir si Layton était un bon Jack ? Ou un méchant crosseur ?

Jacques Noël
Tribune libre de Vigile
mardi 23 août 2011  

samedi 20 août 2011

Ramons, câlice!



Sa spectaculaire dissidence, ses cogitations à tue-tête  dans les médias (ennemis et aussi du bon bord),  la création des divers mouvements de diversion pour diviser, font du PQ actuel un enjeu aléatoire pour l'avenir proche.

 « Le bateau coule et des passagers veulent discuter de l’aménagement intérieur de la chaloupe. Ramons, câlice ! On discutera ensuite de la couleur de la casquette du capitaine ou de la forme des rames. » Pierre Falardeau

On aura beau dire, on aura beau faire, il faut de toute urgence sauver le PQ de sa chute. C'est la seule planche de salut du peuple québécois.


jeudi 18 août 2011

Le Canada: un pays royal


Pas compliqué
Une anglophone du ROC, interrogée à Londres lors du mariage de Kate et William, déclarait, pleine d'enthousiasme : « Voilà les valeurs canadiennes : la monarchie et le multiculturalisme! »

Pauvres ROCanadians ! Ce ne sont pas là des valeurs canadiennes. Ce sont plutôt les deux seules choses qui les distinguent (encore) des Américains parce que sinon, toute leur culture (ou absence de culture) tourne autour de la télévision, de la radio et du cinéma américains.

En réalité, la seule chose qui les distinguait des Américains, c'était nous, les Québécois. Mais comme, depuis belle lurette, nous ne nous conduisons pas comme ils le veulent (lire : s'écraser et fermer sa gueule), ils nous ignorent. Ils font comme ces parents qu'on voit parfois en compagnie d'un enfant turbulent. Ils agissent comme s'il n'existait pas. Pensée magique des primitifs qui, en détournant le regard, croient que la réalité qu'ils ont en face n'existe pas.

Attendons-nous à ce que Harper engage bientôt Jean Lapointe pour une pub télévisée dans laquelle il dira : « Le Canada est un pays rrrrrrrrroyal ! »

Monsieur  Pierre Kiroule
Jeudi 18 août 2011 10h23 
Commentaire dans le Devoir 

*** 

Je n'aurais pas dit mieux. Merci M. Kiroule. 

lundi 15 août 2011

Bonne fête, Acadie!


Les collectivités francophones aux quatre coins des provinces de l'Atlantique et ailleurs en Amérique du Nord ont célèbrent, lundi, la fête nationale de l'Acadie.


De nombreuses collectivités ont organisé une levée solennelle du drapeau acadien, une messe et des activités familiales tout au long de la journée. Des spectacles sont présentés en soirée.


Les célébrations ont commencé au cours de la fin de semaine. C'était le cas notamment à Halifax où des Acadiens ont fait un tintamarre sur un bateau.


Le tintamarre est une tradition populaire qui consiste à faire le plus de bruit possible afin d'exprimer la fierté acadienne. Cette activité a lieu en plusieurs endroits dans les provinces atlantiques.


Le plus grand tintamarre a lieu à Caraquet, au Nouveau-Brunswick. Des dizaines de milliers de personnes costumées participent à cette activité. Le défilé a lieu au centre-ville de 18 h à 19 h.

« Le tintamarre du festival, il s'est construit pendant 30 ans. Il a une ampleur considérable et un côté créatif. Le tintamarre, ça se prépare. Des fois, il y en a que c'est même quelques mois à l'avance. Même s'il ne faisait pas très beau, les gens s'y rendraient », affirme Daniel Thériault, directeur général du Festival acadien de Caraquet.

Deux grands festivals acadiens se clôturent le 15 août, celui de Caraquet et celui de Clare, en Nouvelle-Écosse. Un grand défilé de bateaux de pêche a eu lieu dans la région de Clare, lundi.

Le Congrès mondial acadien de 2014 entraîne déjà des retombées dans les trois régions qui l'organisent. Des fêtes pour souligner le 15 août ont lieu dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au Témiscouata et au Maine.

Des groupes des régions d'Edmundston, au Nouveau-Brunswick, et de Madawaska, au Maine, vont se rejoindre pour faire un grand tintamarre international. Ces deux villes frontalières sont des voisines.

Les Acadiens célèbrent leur fête nationale cette année pour la 130e fois. Les délégués réunis à la première convention nationale acadienne, à Memramcook, en 1881, ont décidé que l'Acadie serait fêtée le 15 août, fête de l'Assomption.

Bonne fête,
à tous nos cousins et cousines acadiennes, 
du Nouveau-Brunswick 
et des Iles-de-la-Madeleine! 


mardi 9 août 2011

S'engager à gauche sans être partisan de la souveraineté: mission impossible?

Le passé militant de Mme Turmel est symptomatique d’une articulation de plus en plus difficile entre le fait d’être politiquement progressiste — ou d’avoir une identité militante de gauche — et le fait de vivre au Québec.


Nycole Turmel a, la semaine dernière, déchiré sa carte de Québec solidaire (QS) et déclare regretter de s'être engagée dans deux partis souverainistes, QS et le Bloc québécois (BQ). Le passé militant de Mme Turmel lui cause quelques tourments à l'interne (tous les députés NPD ne semblent pas avoir été au courant de ses affiliations souverainistes passées) et, bien sûr, soulève l'ire des médias anglophones, qui demandent des comptes... bien que ce ne soit pas la première fois dans l'histoire politique canadienne qu'un chef de l'opposition officielle ait un passé souverainiste.

Au-delà de la conjoncture, cet incident est riche d'enseignement et illustre des transformations profondes de la vie politique québécoise, en cours depuis le milieu des années 90, qui risquent de se propager aux dynamiques politiques fédérales.

Le passé militant de Mme Turmel est symptomatique d'une articulation de plus en plus difficile entre le fait d'être politiquement progressiste — ou d'avoir une identité militante de gauche — et le fait de vivre au Québec.

Le NPD, avec son contingent de députés du Québec, devra apprendre à s'accommoder de ce qu'une partie de ses députés sont surtout de gauche, et peut-être souverainistes ou autonomistes, et ont en tout cas une position relativement ouverte sur la question du statut politique du Québec. En ce sens, le profil de Mme Turmel représente fort bien une partie (difficile à chiffrer) de l'électorat qui, tout en étant avant tout à gauche, n'a pas une position arrêtée sur la question nationale, mais plutôt une position contingente. Qualifions cette position de «pourquoi pas, ça dépend», dans la mesure où elle sert au mieux l'ancrage à gauche des électeurs.

Des causes

L'existence de cette portion de l'électorat tient à plusieurs facteurs.

Premièrement, le Parti québécois s'est progressivement éloigné des valeurs qui fondent l'identité politique de gauche: sur la question de la juste redistribution des richesses, de la propriété collective (publique ou coopérative), de la défense des intérêts des moins bien nantis. Le premier gouvernement Bouchard est probablement le moment où cet éloignement a commencé, et il n'y a pas eu de véritable ajustement depuis.

Cette transformation a notamment eu pour conséquence une disjonction progressive des causes sociales et nationales dans le débat politique au Québec. De plus en plus, les militants et les électeurs de gauche ont commencé à entrevoir la possibilité de penser la gauche en dehors de l'atteinte de la souveraineté et, surtout, en dehors du PQ. Il s'agit d'un changement majeur qui semble appelé à durer. Ce changement est à l'origine, au moins en partie, de l'émergence de QS.

Deuxièmement, la conjoncture politique. La «menace conservatrice» au niveau fédéral vient supplanter les vues «du Québec» de la politique fédérale. Les gouvernements Harper successifs, même minoritaires, par leur action (et leur inaction) sur le front des politiques environnementale, économique, culturelle et étrangère, ont un effet direct sur la vie des Québécois. 
Il ne s'agit plus d'un palier gouvernemental relativement éloigné face auquel la stratégie la plus efficace consiste à «représenter les intérêts du Québec», comme l'a répété ad nauseam le chef du Bloc durant la dernière campagne électorale, sans bien sûr préciser quels seraient ces intérêts, si tant est qu'il existe des intérêts unifiés. Interpellés par la politique fédérale, les électeurs de gauche du Québec (souverainistes ou non) ont voté... à gauche.

Un universalisme dépassé

Troisièmement, la transformation de l'engagement militant lui-même. Cette dimension dépasse le contexte québécois et concerne d'autres démocraties occidentales. Les sociétés sont confrontées à des enjeux d'une complexité croissante, notamment parce que nous sommes davantage conscients de l'interdépendance des facteurs qui déterminent nos conditions matérielles d'existence (l'économie, l'écologie, les relations avec les autres sociétés, etc.).

Ainsi, il est de plus en plus difficile d'adhérer à une cause qui prétend résoudre tous les problèmes (comme la souveraineté du Québec) ou englober toutes les autres causes (c'est également vrai pour une certaine gauche). Les militants d'aujourd'hui se méfient de l'universalisme des solutions toutes faites et jaugent leur appartenance à des organisations en fonction des enjeux, des contextes, des forces en présence. On note, du coup, une volatilité des affiliations, comme il y a une volatilité de l'électorat d'une élection à l'autre.

Je ne pense pas qu'il faille l'interpréter comme une volatilité idéologique, perçue négativement comme l'absence de valeur ou de vision politique (que n'avons-nous pas entendu sur la cécité des électeurs québécois lors des dernières élections fédérales!), mais plutôt comme la recherche du meilleur médium politique possible en fonction des contextes. Dans cette perspective, les organisations, dont les partis politiques, ne sont plus que des outils, plus ou moins détachés des identités militantes et politiques. On peut alors être cohérent sur le plan idéologique tout en changeant d'allégeance partisane à chaque élection.

Autrement dit, c'est comme si l'engagement politique de gauche n'avait, jusqu'à tout récemment, pas pu s'exprimer au Québec en dehors des partis souverainistes (PQ, BQ, QS). Le transfert vers le NPD change la donne, mais pas tant que ça. Il risque aussi d'obliger les élus et les militants du parti qui ne viennent pas du Québec à revoir leur conception du fédéralisme et des relations entre le Québec et le reste du Canada.

Peut-être la vie politique canadienne (et québécoise) deviendra-t-elle un jour plus mature; il sera alors possible, sans être traité de traître à «la cause» — et quelle que soit la cause —, d'assumer à gauche la position du «pourquoi pas, mais ça dépend».

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Le Devoir - Pascale Dufour - Professeure, Département de science politique, Université de Montréal

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Personnellement, je voyais Nycole Turmel d'abord,  progressiste. Puis ensuite, fédéraliste. Et enfin, (veux, veux pas), souverainiste. Mais certainement pas INDÉPENDANTISTE!