« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice ». Georges Orwell


mardi 16 mars 2010

TOTALement vôtre!

TOTAL ne va pas lâcher le morceau. La prédatrice pétrolière française dans laquelle Paul Desmarais et sa fière Power Corporation a des intérêts faramineux veut démontrer qu'elle consacre beaucoup d'efforts pour améliorer son bilan «vert».

Et aux Canadiens d'applaudir à tout rompre.

Sa stratégie est sans faille. Aujourd’hui, elle cherche à concilier ses futurs investissements massifs dans les sables bitumineux albertains – on parle de 15 à 20 milliards – et les conséquences néfastes de cette industrie sur l’environnement.

Le président de Total E&P Canada, Jean-Michel Gires, estime que l’image négative des sables bitumineux est surtout le résultat d’une grande incompréhension.

Monsieur Gires, vous nous prenez pour des imbéciles, ou quoi?

Grosso modo ce qu'il dit ici
Rien n'arrête TOTAL - Gérald Fillion (Mis à jour le 10 juin 2010)

La totale avec la pétrolière françaiseTotal

J'en ai parlé ici le 19 décembre dernier ...


« On essaie de nous faire croire que l’exploitation des sables bitumineux constitue un problème strictement canadien, alors qu’il s’agit bien d’un enjeu international. Comment lutter contre les changements climatiques si on laisse des groupes pétroliers et des États investir dans une telle catastrophe environnementale et climatique ? », s’interroge Virginie Lambert-Ferry, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada

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Si vous ne lisez que les journaux de Gesca, il y a des chances que vous n'êtes pas au courant de ce qui suit:

La famille Desmarais, propriétaire de Power Corporation, a d’importants intérêts dans l’exploitation des sables bitumineux, ce pétrole « sale » qui a coûté cher à la réputation du Canada tout au long du sommet de Copenhague.

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L'implication de la pétrolière Total dans les sables bitumineux albertains fait des vagues en France, où les écologistes n'hésitent pas à qualifier ces investissements de «crime climatique».
Et ça ne fait que commencer. Donc, à suivre!